Association Internationale des Libraires Francophones

Créée en 1949, la librairie des Colonnes possède, depuis cette date, un fonds en français, en espagnol et en anglais. Elle a été le lieu de passage de nombreux écrivains connus comme Genet, Beckett, Yourcenar et Bowles entre autres. La librairie a également joué un rôle historique en diffusant notamment avant 1974 beaucoup d’ouvrages anti-franquistes.

Après plus d’un demi-siècle d’existence, la librairie des Colonnes a fait peau neuve en se renouvelant autant sur le fonds que sur la forme afin de rouvrir ses portes en décembre 2010. Son propriétaire, Pierre Bergé, et son directeur, Simon-Pierre Hamelin, mettent un point d’honneur à organiser de nombreuses activités dans la librairie et hors les murs. Des rencontres / signatures avec des auteurs sont régulièrement organisées (3 par mois en moyenne : Kerangal, romancière française, Ksikes, dramaturge marocain, Marmié, journaliste pour un essai sur la Guerre du Rif sont par exemple venus à la librairie). Parmi les autres animations ont lieu des lectures en musique (Lucie Land, roman ado etc), des projections de film ainsi que des présentations de livres (Nass El Ghiwane à la cinémathèque, Tahar Ben Jelloun, Juan Goytisolo, Sheena Chraibi, Mazarine Pingeot, Mohamed Mrabet, Mathias Enard, Claro, John Hopkins, Abdellah Taïa…). La librairie des Colonnes compte aussi participer au Salon du Livre de Tanger, à des festivals (Centenaire de Paul Bowles, Centenaire Jean Genet) et organise son propre festival littéraire : « La Librairie des Colonnes à la Kasbah » dans les jardins du musée de la Kasbah de Tanger.

Les libraires comptent pour partenaires de leurs opérations culturelles la cinémathèque de Tanger, le musée de la Kasbah (délégation de la Culture à Tanger), l’Institut français de Tanger, des écoles (école du Détroit, lycée français, école d’Architecture de Tétouan…) et le théâtre Darna.

Parmi les futurs projets de la librairie : « devenir mobile et acquérir un bibliobus afin d’apporter le livre où il n’arrive jamais » explique Simon-Pierre Hamelin.