Association Internationale des Libraires Francophones

L'AILF organise une rencontre professionnelle à Beyrouth du 03 au 05 novembre 2013 entre libraires du Proche et Moyen-Orient pour échanger sur la situation que traverse un certain nombre d'entre eux. Une rencontre avec les représentants de l'Agence universitaire de la Francophonie est au programme et pourrait permettre de développer, à terme, des relations de partenariats avec les libraires de l'AILF.

 

L’AILF souhaite connaître davantage les librairies implantées dans les zones non francophones. Dans le cadre de sa collaboration avec le Centre National du Livre, il a été décidé de faire un état des lieux dans un pays d’Europe du Sud dans lequel l’association avait deux librairies membres. Un premier état des lieux dans trois villes d’Espagne réalisé du 13 au 18 novembre 2011 a permis de rencontré une dizaine de librairies implantées dans trois villes espagnoles : Barcelone, Madrid et Saragosse.

Au terme de la formation AILF en 2011 abordant la thématique de la communication, des outils de communication, du blog et des réseaux sociaux, les libraires malgaches avaient émis le souhait de privilégier pour 2012, des accompagnements individualisés en librairie. Agnès Debiage s’est donc rendue à Antananarivo du 21 au 29 novembre pour rencontrer les libraires malgache et nouer des relations avec une libraire mauricienne invitée au séminaire mais également pour accompagner dans leur développement 3 librairies d’Antananarivo et 1 librairie de Tamatave.

Au fil des années, ce que l’AILF a entrepris à Madagascar a favorisé un vrai dialogue entre les libraires, qui arrivent désormais à surmonter la concurrence que peuvent se faire les uns et les autres, pour échanger sur des problématiques communes. Les libraires sont capables de se retrouver autour d’objectifs communs, voire de s’entraider dans certains cas, les tensions personnelles s’estompent petit à petit.

Les 10 et 11 novembre 2012, 18 libraires (12 d’afrique de l’Ouest et 6 d’afrique Centrale) encadrés par 4 intervenants membres de l’AILF et la directrice d’Afrilivres ont pu échanger en l’espace de deux jours sur les enjeux de la librairie de demain : nouveaux marchés, nouveaux publics, nouveaux lecteurs, nouveaux outils et sur les éléments qui caractérisent la librairie telle qu’elle est aujourd’hui.

Expériences dans les relations avec les institutionnels, les relations avec les éditeurs français et africains en général et en particulier avec Afrilivres, l’association des éditeurs francophones du sud du Sahara. Le rôle du libraire en tant qu’agent culturel a fait l’objet de nombreux échanges lors de la deuxième journée autour de plusieurs questionnements : Comment construire une animation littéraire selon un choix de livre spécifique ? Comment faire un véritable travail de sensibilisation à la lecture et à la littérature dans des zones reculées?

Toutes ces questions sont au cœur de l’organisation de la caravane dont on marquera les 10 ans en 2014 et qui souhaite apporter des éléments qualitatifs et quantitatifs plus précis sur l’impact réel de l’opération sur la population africaine.

Un séminaire réunissant les libraires francophones d’Asie et Océanie a eu lieu du 23 au 25 octobre 2011 à Hong Kong à l’initiative de Jacques Bernard, administrateur en charge de cette région du monde pour l'AILF et libraire francophone en Australie. Les libraires du Vietnam (nord et sud), Hongkong, Chine (nord et sud), Thaïlande, Cambodge, Singapour, Taiwan, Mongolie, Australie (est et ouest) et Israël avaient répondu à l’appel lancé par l’AILF. Le séminaire était co-animé par Pierre Myszkowski du BIEF et Natacha Kubiak du CNL. L’Alliance française de Hong Kong, par l’intermédiaire de son directeur Gérald Candelle, avait gracieusement mis à la disposition de l’AILF deux salles dans ses locaux de Wanchai. Gilles Bonnevialle (Consul - Culture, éducation et science) s’est joint aux libraires pour l’inauguration et a réaffirmé la place des libraires francophones comme acteurs de la promotion de la culture française à l’étranger.

En mai 2012, l’AILF a mené une double mission à Djibouti qui s’inscrivait dans la continuité du travail effectué depuis des années dans la zone Océan Indien. Cette mission de quatre jours effectuée par Agnès Debiage, libraire en Egypte, comprenait un état des lieux de la librairie et de la distribution du livre francophone à Djibouti et un accompagnement individualisé de la librairie Victor Hugo.

L’étude du marché local par Agnès a permis de mieux connaître les deux libraires sur place qui assurent une visibilité au livre francophone. La librairie Victor Hugo, dirigée par Mme Arafo Saleh, fidèle adhérente à l’AILF et qui a participé à deux reprises à des formations sous-régionales à Madagascar ; et la librairie Discorama, appartenant à M. Kalpesh, idéalement située en plein cœur de la ville. Deux librairies très différentes et très complémentaires finalement qui semblent se partager en bonne intelligence le marché local. D’autant que le marché du livre à Djibouti est restreint. Le lycée français Kessel commande en direct en France la plupart de ses manuels. L’Institut Français Arthur Rimbaud procède de la même manière, même si de petites commandes sont occasionnellement passées auprès des libraires localement. Le ministère djiboutien de l’Education nationale, dans le cadre de sa réforme, a décidé d’éditer ses propres manuels. Les débouchés commerciaux des deux libraires sont donc extrêmement limités.

Depuis quatre ans, l’AILF a initié à Madagascar un important travail d’accompagnement des librairies. Chaque année, une ou plusieurs librairies reçoivent un formateur/libraire AILF qui va se consacrer entièrement à elles, l’espace d’une ou plusieurs journées. L’idée qui a motivé ce programme AILF est de répondre au mieux aux attentes de formation de chaque librairie, en prenant en considération le fait que les besoins d’une librairie ne sont pas forcément ceux d’une autre librairie. La base de travail demeure toujours la même, le libraire doit réfléchir à l’avance aux sujets qu’il souhaite aborder avec le formateur et préparer une liste de points à discuter. C’est la première remontée d’information quant à ses besoins. De son côté, le formateur commence par une visite approfondie de la librairie et complète dès son arrivée, le contenu de la formation, en y incluant notamment certains points relatifs à l’aménagement, au classement, à la vitrine (tout ce qu’il aura pu noter dans la librairie).

Ce travail personnalisé mené avec les libraires dans leur librairie est particulièrement efficace, car il permet de mettre en œuvre immédiatement certaines actions. C’est ce qui a été fait en novembre 2011 à la librairie Maison de la Presse à Antananarivo.

Un véritable état des lieux des librairies de Guinée a été réalisé par Agnès Avognon Adjaho, libraire au Bénin et formatrice de l’AILF, qui est allée à la rencontre des libraires à Conakry durant dix jours du 15 au 24 septembre.

Ce déplacement, le premier que l’AILF a effectué en Guinée, avait pour objectif de favoriser une meilleure connaissance mutuelle. Six libraires enthousiastes ont bénéficié ainsi d’une amorce d’accompagnement individualisé qui leur a permis de toucher du doigt les points de leurs pratiques qui demandent à être améliorés en vue d’une bonne image et d’une bonne performance commerciale et culturelle. Ils ont découvert par là les offres de professionnalisation et d‘accompagnement que l’AILF peut apporter à ses membres. Les responsables des librairies Papyrus, Carrefour de Guinée, L’Harmattan Guinée, SAP, Karamba Dunia Business et la Maison du Livre ont pu approfondir leur connaissance de l’association. En retour, l’AILF a pris la mesure de la réalité du travail des libraires en Guinée.

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